Le capitaine Gerillo a reçu l'ordre d'aider les habitants de Badama à lutter contre l'invasion des fourmis. Le capitaine soupçonnait les autorités de se moquer de lui. Il était créole et possédait des idées purement portugaises sur l'étiquette et la discipline. Il ne faisait confiance qu'à Holroyd et Lancashire, un jeune ingénieur à bord du navire. Au cours de ce voyage à travers les coins peu connus de l'Amazonie, Hollow a découvert l'insignifiance de l'homme: l'homme est un animal rare qui n'a pas été installé sur cette terre. En Angleterre, il pensait que la terre appartient à l'homme. En Angleterre, il appartenait vraiment à l'homme. Une divinité païenne joyeuse et séduisante sous la forme d'un grand flacon à vin régnait sur tout le navire.
Selon Gerillo, les fourmis viennent (purifier le territoire) et s'en vont, mais une personne n'a rien à faire ici. Mais ces fourmis, curieusement, n'allaient pas partir n'importe où. Il a fallu des millénaires à un homme pour passer de la barbarie à la civilisation et se sentir sur cette base maîtresse de l'avenir et dirigeants de la terre. Mais qu'est-ce qui peut empêcher les fourmis de suivre la même évolution? Ils ont une langue, ils ont un esprit! Sur la rivière, ils ont vu un Coubert abandonné, à bord duquel se trouvaient deux cadavres. Il y avait aussi des fourmis dessus. Ils ne se déplaçaient pas comme des insectes ordinaires, mais comme s'ils effectuaient une opération militaire. Les plus grands avaient une sorte de robe grise. Le capitaine a donné l'ordre au lieutenant et à deux membres de l'équipage de monter à bord du couberté et de l'examiner. Le lieutenant a refusé pendant longtemps, mais a ensuite obéi à l'ordre. Sur le coubert, il a été mordu par des fourmis (elles ont empoisonné leur victime avec du poison fort), et il est mort la nuit. Gerillo a ordonné de brûler le Coubert avec des fourmis.
Arrivés sur place, ils ne virent que des bâtiments abandonnés et des fourmis. Personne n'a osé descendre à terre. Le capitaine a tiré deux fois avec un canon (bien qu'il lui ait été interdit de dépenser les noyaux) et a décidé qu'il devait revenir pour des instructions. Le dernier chapitre est un récit ironique des nouveaux aspirants à la domination du monde. Ils ont obstinément avancé, capturant de plus en plus de territoires, forçant à fuir ou faisant mourir toutes les personnes vivant ici. Leur nombre augmente rapidement et Holroyd est fermement convaincu qu’au bout du compte, ils déplaceront des personnes de toute la zone tropicale d’Amérique du Sud. Sur ce, il est peu probable qu'ils s'arrêtent. Et selon les calculs de l'auteur, l'Europe sera découverte au milieu du XXe siècle.