(333 mots) I. Tourgueniev a magistralement décrit la nature dans ses œuvres. Et bien qu'il soit généralement noté que l'écrivain a chanté la beauté de sa terre natale, dans l'histoire Asya, le lecteur voit des paysages de l'Allemagne, où l'intrigue principale a lieu.
Le personnage principal, MN N., de son propre aveu, ne sait pas admirer le monde qui l'entoure, mais il observe régulièrement de nombreux détails autour de lui, que ce soit la lune, un ciel clair, une lumière apaisante. Au début de l'histoire, les paysages remplissent le héros de pensées légères et romantiques.
Ensuite, le lecteur ouvre un magnifique paysage de montagne avec de petites maisons confortables et leurs toits de tuiles, où vivent Gagin et Asya. Une fille intelligente aime gravir des sentiers escarpés et parcourir les ruines d'une vieille tour. Cela parle du courage d'Asya, de sa vivacité et de sa soif d'aventure. L'héroïne, contrairement à MN, ressent la nature et sa beauté. Une fois, elle lui a dit qu'il était monté sur un pilier lunaire et l'avait cassé. Puis il l'a remarqué.
Parmi les branches d'un gigantesque frêne près de la rivière se trouvait une statue de la triste Madone, dont le cœur a été transpercé. Le personnage principal a adoré visiter cet endroit. Il a rappelé la légende selon laquelle une jeune fille s'est jetée d'une falaise à cause d'un amour non partagé. Malheureusement, MN N., pensant aux tragédies des autres, n'a pas pu prévoir et corriger la sienne.
Le Rhin «royal» devient une sorte de symbole - il sépare les amoureux qui se trouvent de part et d'autre de celui-ci. Asya elle-même est comme une rivière - "pas un seul instant ne s'est assis tranquillement." Son caractère était aussi changeant que la nature. Il est à noter que presque toujours le personnage principal remarque des paysages quand il voit Asya. MN N. semblait décrire le comportement d'Asi: "... le soir, tout d'abord enflammé, puis clair et écarlate, puis pâle et obscur." L'héroïne est apparue devant lui sous différentes images: soit modeste, tantôt vive, puis timide, puis active. Mais lorsque N. parle à Gagin, il semble ne rien remarquer, car la fille n'est pas à proximité.
La psychologie de Tourgueniev consiste en grande partie en «paysages de l'âme», car l'écrivain introduit la nature pour créer une atmosphère et mieux refléter les sentiments et les personnages des héros. Du fait qu'il le ressentait lui-même subtilement, cela ne devient pas un simple arrière-plan pour la scène d'action, mais acquiert une signification symbolique, émotionnelle, importante pour la compréhension.